Mouna Ben Halima

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Mouna Ben Halima
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Formation
Activités
Autres informations
Propriétaire de
La Badira

Mouna Ben Halima (arabe : منى بن حليمة) est une femme d'affaires et une militante tunisienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Éducation et carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Mouna Ben Halima est titulaire d'une maîtrise de gestion de l'université Paris-Dauphine et un MBA de la Mediterranean School of Business[1].

Mouna Ben Halima est une femme d'affaires[2] active dans le domaine du tourisme. Elle est la fondatrice et la dirigeante de l'hôtel de luxe La Badira[3], le seul en Tunisie qui fasse partie du réseau The Leading Hotels of the World[4]. Elle plaide pour le développement du tourisme de luxe en Tunisie[5],[6].

En 2017, elle est élue membre du bureau exécutif de la Fédération tunisienne de l'hôtellerie, où elle occupe le poste de vice-secrétaire générale[7], poste qu'elle occupe jusqu'en 2020[8].

Militantisme et activités associatives[modifier | modifier le code]

À part son activité professionnelle, Mouna Ben Halima est une militante engagée dans la vie associative en Tunisie[9].

Son engagement a commencé avant la révolution de 2011 en protestant et militant contre la censure d'Internet pratiquée par le régime de Zine el-Abidine Ben Ali, ce qui vaut des intimidations et des menaces de la part de la police[10]. Son nom a figuré sur « la liste des 40 » qui étaient dans le collimateur du régime[10].

Après la révolution, elle co-fonde l'association Touensa[11], active dans la Tunisie post-révolution pour la mise en place d'un processus démocratique, le renforcement de la société civile, l'éveil et la vigilance institutionnelle à travers des campagnes de sensibilisation et d'éducation civique[12].

Le , elle est élue présidente de l'Association des Tunisiens des grandes écoles[13].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Mouna Ben Halima est la fille de l'homme d'affaires Mohamed Allani[6], fondateur de l'hôtel Taj Sultan à Hammamet[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Mouna Ben Halima », sur expertes-tunisie.com (consulté le ).
  2. Véronique Guillermard, « Mouna Ben Halima, démocrate engagée », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  3. « La Badira, porte-drapeau du renouveau de l'hôtellerie en Tunisie », Forbes Afrique,‎ (ISSN 2262-1547, lire en ligne, consulté le ).
  4. « La Badira, le premier hôtel tunisien labélisé Leading Hotels of the World avant son entrée en activité », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  5. a et b Désirée de Lamarzelle, « La Badira Ou Le Nouveau Challenge Du Luxe Hôtelier », Forbes France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b « Mouna Allani Ben Halima : cette hôtelière de 2e génération », sur destinationtunisie.info, (consulté le ).
  7. « Élection du nouveau bureau exécutif de la Fédération tunisienne de l'hôtellerie », sur tustex.com, (consulté le ).
  8. « Formation du nouveau bureau exécutif de la Fédération tunisienne de l'hôtellerie », sur tunisienumerique.com, (consulté le ).
  9. Anne-Laure Le Gall, « Tunisie : citoyennes en résistance », Paris Match,‎ (ISSN 0397-1635, lire en ligne, consulté le ).
  10. a et b Karen Lajon, « En Tunisie, l'éternelle révolution de Mouna Ben Halima », Le Journal du dimanche,‎ (ISSN 0242-3065, lire en ligne, consulté le ).
  11. Emmanuelle Houerbi, « Tunisie. Mouna Ben Halima, «Tounsia» avant tout », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  12. « Touensa, éveil et vigilance », sur arab.org (consulté le ).
  13. « Mouna Ben Halima à la tête de l'ATUGE », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).